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Les panneaux solaires auront compensé leur empreinte carbone en 2018

La bonne nouvelle est tombée sous la forme d’un article, publié le 6 décembre 2016 dans le magazine Nature Communications.

Une équipe de chercheurs des Pays Bas y a étudié 40 ans de déploiement progressif des panneaux photovoltaïques dans le monde, et évalué le rapport coût - bénéfices de ces derniers.

Verdict : d’ici deux ans, les panneaux solaires auront permis d’éviter de générer plus de CO2 qu’il n’en a fallu pour les fabriquer. En effet, si une fois en place les panneaux photovoltaïques permettent de limiter l’emploi des centrales électriques à gaz ou au charbon, leur fabrication en revanche en génère une certaine quantité. En 1986, il fallait compter environ 409 grammes de CO2 pour un kWH estiment les chercheurs dans leur étude.
Mais les processus de fabrication ont considérablement progressé au point qu’aujourd’hui, l’empreinte d’un panneau solaire n’est plus que de 20 à 25 grammes d’équivalent CO2. De pust, le retour sur investissement en matière énergétique s’effectue en 1 an aujourd’hui contre 5 en 1992.
Ce qui fait qu’en plus d’avoir compensé d’ici 2018 tous les gaz à effet de serre (GES) émis pour les produire, les panneaux solaires pourraient aussi avoir "remboursé" dès l’année prochaine l’énergie qu’il a fallu dépenser pour les fabriquer.

Ce point de bascule coûts-avantages pourrait même être déjà passé, depuis 2011, selon certains calculs, indique cette étude néerlandaise parue dans Nature Communications
. Désormais, à chaque doublement de capacités solaires installées, l’énergie nécessaire pour produire les panneaux baisse de 12 à 13% et les GES émis de 17 à 24%, ont calculé les auteurs.
Depuis 1975, la capacité de ce secteur a crû de 45% par an en moyenne, pour atteindre 230 milliards de watts (230 gigawatts ou GW) en 2015. En 1975, le monde comptait moins de 10.000 panneaux solaires, contre environ un milliard aujourd’hui, indique à l’AFP l’un des auteurs, Wilfried Van Sark, de l’Université d’Utrecht. Et d’ici fin 2016, "nous aurons quelque 300 GW installés", soit 1 à 1,5% de la demande mondiale d’électricité.

Avec une durée de vie moyenne de 30 ans, une centrale photovoltaïque devrait rembourser "plusieurs fois" l’énergie nécessaire à sa production, ajoutent les chercheurs.
L’effet photovoltaïque, qui permet la transformation de l’énergie lumineuse en électricité, a été découvert en 1839 par le Français Antoine Becquerel.
La première batterie a été produite en 1954, trop chère cependant pour être généralisée. La technologie fut ensuite utilisée dans les années 60 pour les infrastructures spatiales, avant de commencer à se développer sur Terre dans les années 1970.
Depuis, le coût d’investissement n’a cessé de décliner, rappelle l’étude : en 1976, il était d’environ 80 dollars constants (75 euros) par Watt crête de puissance, contre 64-67 cents américains aujourd’hui.

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